Jour 40

par | Avr 26, 2020 | Journal d'un confinement

J’ai pris le pli de faire ma feignasse le week end.

Alors hier j’ai fait les images, et aujourd’hui vous avez le son (dans vos têtes). Je ne suis pas très inspirée en ce moment, je me demande comment font les gens dont le métier est de raconter des choses intelligentes (ou drôles) chaque jour. Je ne sais pas si il y a des recettes magiques, ou même des astuces, pour être efficace non stop. En fait, en écrivant ça je me dis que ce serait carrément flippant.

En tout cas, ça n’a rien à voir avec le moral à priori, puisque j’ai passé une très chouette journée.

Un vrai dimanche comme on les aime, avec une grasse mat’, un bon bouquin, une cabane en pétioles et limbes de cocotiers (pour ceux qui suivent je me suis mise à la botanique, ça en jette carrément plus que « feuille » quand même) et un verre de blanc avec la voisine (photos non contractuelles, vous l’aurez compris).

Mais voilà, ces derniers jours, je sèche.

Commence-je à me lasser ? Me pose-je la question de l’utilité de tout ça ? Qui suis-je ? Ou vais-je ? Dans quelle état j’erre ? Vous voyez bien que je suis dans une position inconfortable, que je ne sais pas quoi faire de moi-même. Sont-ce des questions qui me renvoient à ma condition d’Être Confinée (quand on cherche les synonymes du mot synonyme peut-être que la question de la santé mentale peut commencer à être subtilement évoquée), ou sont-ce juste une panne temporaire due à la répétition inexorable de journées certes confortables mais somme toute relativement similaires et monotones ?

La question reste entière. Je vais donc prendre le temps de réfléchir à tout ça tranquilloubilou et je vous ferai connaitre le résultat de mes réflexions qui vous intéressent au plus haut point j’en suis bien persuadée.

Je me trouve bien volubile pour une personne en panne d’inspiration quand même. Ne serais-je pas en train de sur-interpréter les faits ? Encore une question qui mérite tergiversation, vous en conviendrez.
Je n’ai pas dessiné aujourd’hui, la faute au verre(s) de blanc sus-mentionné, et donc à la voisine. J’y suis vraiment pour rien vous voyez bien !

A demain